19 février 2010

Mamadou Tandja: Les cimetières de Niamey sont remplis de gens qui se croyaient indispensables.


Après avoir dissout toutes les institutions de la république du Niger qui s’opposaient catégoriquement à son projet du pouvoir à vie, le bateaux de la sixième république de Mamadou Tandja, instaurée en dépit des multiples contestations populaires contre ce tripatouillage de la constitution, vient enfin de chavirer.

Certainement, il se croyait l’unique fils parmi les 11 millions de Nigériens à disposer de la clé du bonheur de ce peuple. Ce n’était qu’une ivresse du pouvoir. La réalité, elle au contraire, l’a terriblement trahi.

Nécessité n’a point de loi
. Ni lui (Tandja) ni les militaires qui l’ont renversé, ne portent le manteau de la légalité constitutionnelle. Il n’est donc pas question pour nous citoyens africains, de juger la manière dont nous en sommes soulagés.
La bonne question n’est pas non plus d’applaudir aveuglement ces militaires. Mais, d’exiger leur neutralité dans la restauration de la démocratie dans un bref délai.

C’est une très bonne leçon pour les autres chefs d’Etats de ce continent, qui mijotent les mêmes complots dans l’ombre.
Nous sommes optimistes pour la suite. Car, à force de mal aller, tout ira bien dans le sens voulu par nos peuples qui sont les seuls souverains.

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