26 avril 2010

La réflexion de Monsieur Bernard AUGER sur les nombreuses candidatures à l'élection du Président de la République de Guinée

Alors Messieurs les anciens ministres, messieurs les hommes politiques des régimes dictatoriaux précédents faites publiquement auprès de la population guinéenne votre mea culpa avant de vouloir prendre le pouvoir.
Beaucoup de Guinéens se posent beaucoup de questions à propos des nombreuses candidatures pour être Président de la République de Guinée, candidatures d'hommes politiques ou d'anciens ministres qui ont quitté la Guinée pour aller s'installer à l'étranger et qui maintenant veulent revenir en Guinée en prônant mille et mille promesses.

Mais quand ils étaient ministres ou occupaient des fonctions officielles qu’ont-ils fait
pour lutter contre la corruption devenue une institution ?

Qu'ont-ils fait pour faire respecter les Droits de l'Homme ?

Qu’ont-ils fait pour faire respecter la Loi Fondamentale ?

Qu’ont-ils fait pour lutter contre le pillage des richesses naturelles de la Guinée par des investisseurs peu scrupuleux qui s’en mettaient plein les poches au détriment de la
population vivant majoritairement dans la misère, et ce avec l’accord des dirigeants (présidence et ministères) et dans l’indifférence de la communauté internationale (dont la France, premier bailleur de fonds de la Guinée) ?

Qu’ont-ils fait pour protester contre les arrestations et incarcérations arbitraires ?

Qu’ont-ils fait pour lutter contre la mafia hautement protégée ?

Qu’ont-ils fait pour lutter contre les massacres et protéger la population de cette mafia et lui permettre de vivre dans la paix et la sécurité ? etc…

Réponse : RIEN, ABSOLUMENT RIEN !

Je suis Français, j’ai vécu 7 ans en Guinée (de fin 1995 à Fin 2002) en faisant essentiellement et bénévolement des opérations humanitaires en prenant en charge des familles guinéennes sur les plans sanitaire, scolaire et alimentaire.

Vous allez me dire, mais de quoi vous mêlez-vous ! Eh bien, oui, je maintiens ce que je viens d'écrire, car j’ai vu sur le terrain comment cela se passait, j’ai vu comment agissait la mafia, j’ai vu ce que signifiait la corruption, j’ai vu la misère partout (comment peut-on oublier de voir des enfants mourir devant vous à Conakry car atteints de la tuberculose, et de voir des femmes couchées sur le trottoir attendant la mort car n’ayant plus rien à manger depuis plusieurs jours ?).

J’ai vu comment les investisseurs étrangers s’y prenaient pour piller les richesses de la Guinée au détriment de la population et puis j’ai vu ce qui arrivait à ceux qui voulait dénoncer cette corruption sur la place publique : j’en ai fait l’expérience puisque j’ai été arrêté et incarcéré arbitrairement à la maison centrale de Conakry (dite « maison de la mort et de corruption ») sur ordre de cette mafia hautement protégée parce que je voulais créer de petites PME pour les Guinéens dirigés par les Guinéens avec du personnel guinéen formé sur place ou en France sans aucune contrepartie et dans un souci uniquement humanitaire, pour leur permettre de vivre et de faire vivre leurs familles.

POURQUOI AI-JE ÉTÉ ARRÊTÉ ?

Parce que je refusais de rentrer dans le système de la corruption !

POURQUOI AI-JE ÉTÉ L'OBJET DE PLUSIEURS TENTATIVES D'ÉLIMINATION PHYSIQUE après être sorti de cette pourriture de « maison centrale » ?

Parce que je voulais dénoncer sur la place publique les procédés de la mafia. Pour accréditer ce que je dis ci-dessus, revenu en France en 2003, j’ai écrit un mémoire intitulé « ARNAQUE ET CORRUPTION EN RÉPUBLIQUE DE GUINÉE » qui est paru en 2004-2005 en Guinée dans le journal l’Enquêteur », ainsi que plusieurs articles, par exemple : « l'hypocrisie de la Communauté Internationale (dont la France) vis-à-vis des pays d'Afrique dont la Guinée ».

Tous ces articles je les ai envoyés aux responsables des principaux partis politiques de Guinée, à la Présidence de la République de Guinée, à différents ministères de Guinée, à la Fédération internationale des Droits de l’Homme, à l’Union Européenne, à la Fédération guinéenne des droits de l’Homme, au représentant de l’Union Européenne à Conakry : AUCUNE REACTION !
 Je les ai également envoyés  en France  : notamment à la présidence de la République, au Ministère des Affaires Etrangères, à de nombreux parlementaires, pour ne citer que ceux-là : AUCUNE REACTION également ce qui ne m’étonne pas non plus outre mesure, car avant de donner des leçons de démocratie et de respect des droits de l’homme, la France ferait bien aussi d’abord de balayer devant sa porte).

Alors Messieurs les anciens ministres, messieurs les hommes politiques des régimes dictatoriaux précédents faites publiquement auprès de la population guinéenne votre mea culpa avant de vouloir prendre le pouvoir.

J’aime la Guinée et les Guinéens et je souhaite pour eux de pouvoir enfin vivre dans la paix et la sérénité et malgré ce qui m’est arrivé je continuerai à tout faire pour les aider.

M. AUGER Bernard
Alors Messieurs les anciens ministres, messieurs les hommes politiques des régimes dictatoriaux précédents faites publiquement auprès de la population guinéenne votre mea culpa avant de vouloir prendre le pouvoir.
Beaucoup de Guinéens se posent beaucoup de questions à propos des nombreuses candidatures pour être Président de la République de Guinée, candidatures d'hommes politiques ou d'anciens ministres qui ont quitté la Guinée pour aller s'installer à l'étranger et qui maintenant veulent revenir en Guinée en prônant mille et mille promesses.

Mais quand ils étaient ministres ou occupaient des fonctions officielles qu’ont-ils fait
pour lutter contre la corruption devenue une institution ?

Qu'ont-ils fait pour faire respecter les Droits de l'Homme ?

Qu’ont-ils fait pour faire respecter la Loi Fondamentale ?

Qu’ont-ils fait pour lutter contre le pillage des richesses naturelles de la Guinée par des investisseurs peu scrupuleux qui s’en mettaient plein les poches au détriment de la
population vivant majoritairement dans la misère, et ce avec l’accord des dirigeants (présidence et ministères) et dans l’indifférence de la communauté internationale (dont la France, premier bailleur de fonds de la Guinée) ?

Qu’ont-ils fait pour protester contre les arrestations et incarcérations arbitraires ?

Qu’ont-ils fait pour lutter contre la mafia hautement protégée ?

Qu’ont-ils fait pour lutter contre les massacres et protéger la population de cette mafia et lui permettre de vivre dans la paix et la sécurité ? etc…

Réponse : RIEN, ABSOLUMENT RIEN !

Je suis Français, j’ai vécu 7 ans en Guinée (de fin 1995 à Fin 2002) en faisant essentiellement et bénévolement des opérations humanitaires en prenant en charge des familles guinéennes sur les plans sanitaire, scolaire et alimentaire.

Vous allez me dire, mais de quoi vous mêlez-vous ! Eh bien, oui, je maintiens ce que je viens d'écrire, car j’ai vu sur le terrain comment cela se passait, j’ai vu comment agissait la mafia, j’ai vu ce que signifiait la corruption, j’ai vu la misère partout (comment peut-on oublier de voir des enfants mourir devant vous à Conakry car atteints de la tuberculose, et de voir des femmes couchées sur le trottoir attendant la mort car n’ayant plus rien à manger depuis plusieurs jours ?).

J’ai vu comment les investisseurs étrangers s’y prenaient pour piller les richesses de la Guinée au détriment de la population et puis j’ai vu ce qui arrivait à ceux qui voulait dénoncer cette corruption sur la place publique : j’en ai fait l’expérience puisque j’ai été arrêté et incarcéré arbitrairement à la maison centrale de Conakry (dite « maison de la mort et de corruption ») sur ordre de cette mafia hautement protégée parce que je voulais créer de petites PME pour les Guinéens dirigés par les Guinéens avec du personnel guinéen formé sur place ou en France sans aucune contrepartie et dans un souci uniquement humanitaire, pour leur permettre de vivre et de faire vivre leurs familles.

POURQUOI AI-JE ÉTÉ ARRÊTÉ ?

Parce que je refusais de rentrer dans le système de la corruption !

POURQUOI AI-JE ÉTÉ L'OBJET DE PLUSIEURS TENTATIVES D'ÉLIMINATION PHYSIQUE après être sorti de cette pourriture de « maison centrale » ?

Parce que je voulais dénoncer sur la place publique les procédés de la mafia. Pour accréditer ce que je dis ci-dessus, revenu en France en 2003, j’ai écrit un mémoire intitulé « ARNAQUE ET CORRUPTION EN RÉPUBLIQUE DE GUINÉE » qui est paru en 2004-2005 en Guinée dans le journal l’Enquêteur », ainsi que plusieurs articles, par exemple : « l'hypocrisie de la Communauté Internationale (dont la France) vis-à-vis des pays d'Afrique dont la Guinée ».

Tous ces articles je les ai envoyés aux responsables des principaux partis politiques de Guinée, à la Présidence de la République de Guinée, à différents ministères de Guinée, à la Fédération internationale des Droits de l’Homme, à l’Union Européenne, à la Fédération guinéenne des droits de l’Homme, au représentant de l’Union Européenne à Conakry : AUCUNE REACTION !
 Je les ai également envoyés  en France  : notamment à la présidence de la République, au Ministère des Affaires Etrangères, à de nombreux parlementaires, pour ne citer que ceux-là : AUCUNE REACTION également ce qui ne m’étonne pas non plus outre mesure, car avant de donner des leçons de démocratie et de respect des droits de l’homme, la France ferait bien aussi d’abord de balayer devant sa porte).

Alors Messieurs les anciens ministres, messieurs les hommes politiques des régimes dictatoriaux précédents faites publiquement auprès de la population guinéenne votre mea culpa avant de vouloir prendre le pouvoir.

J’aime la Guinée et les Guinéens et je souhaite pour eux de pouvoir enfin vivre dans la paix et la sérénité et malgré ce qui m’est arrivé je continuerai à tout faire pour les aider.

M. AUGER Bernard

2 commentaires:

  1. Bonsoir Monsieur AUGER,

    Merci infiniment pour votre amour pour notre pays. J'ai lu votre contribution sur guinéeactu où j'ai moi-même fait publier un article (vers une démocratie importée ou à construire.

    Marie José Yombouno
    http://www.agfdh.org
    France

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  2. Nous vous félicitons pour vos précieuses contributions.Nous avons tous un rôle à jouer pour l'instauration de la démocratie dans notre pays. Celle-ci étant liée à la réussite de cette transition, nous devons nous battre...

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