04 février 2010

Que faut-il savoir du rapport de banalisation du massacre au stade du 28 septembre ?


Après avoir lu quelques grandes lignes du rapport de la commission nationale d’enquête aux ordres du CNDD pour banaliser les actes infâmes des militaires, je ne me suis posé qu’une seule question.

Si Toumba n’avait pas tiré sur Dadis, quelles serait la conclusion de cette commission au sujet du massacre?

La réponse se trouve dans le rapport que la commission vient de rendre au CNDD.
Il n’y a plus de doute. Si Toumba gardait son sang-froid en continuant d’obéir aux ordres de ses chefs, ce rapport serait vide de portée juridique et ne pourrait être publié. Car, aucune responsabilité à quel que niveau que ce soit, ne serait établie du coté des seules criminels que sont les militaires ayant correctement exécuté les ordres donnés par leurs chefs.

Désormais je dis non, Toumba ne serait pas liquidé. Ils ne lui feraient pas porter le chapeau tel qu’il le craignait. Au contraire, c’est le fait par lui (Toumba) de crier sa hargne contre Dadis en tirant sur ce dernier, qu’il s’est attiré les foudres de la colère des autres.

C’est ce mea-culpa qui a facilité l’enquête de cette commission qui devrait les blanchir tous en concluant le rapport par des suicides et autres.

Oui des suicides ! Les victimes se seraient simplement suicidées par panique en entendant les tirs de sommation qui viseraient à disperser les manifestants enfermés dans un stade. Si non il y aurait plus de peur que de mal.
Voilà ce que dirait en substance, cette commission sans l’indiscipline de Toumba.

C’est également un très bon avertissement pour ceux qui ne mesurent pas le danger que comporte le retard dans l’organisation des élections afin de désarmer les criminels.

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