Ça ne fait plus l’ombre d’un doute. Pour sauver le second tour et gagner en temps, la dissolution de la CENI ne doit plus être qu’une question de jours. Et les politiciens et la CENI ont tous fait preuve d’incapacité notoire. Il faut absolument que Sékouba prenne ses responsabilités pour mettre fin à la confusion.
Étant incapables de s’entendre à l’interne, le chaos sera inévitable si l’on continue à croire à ces gens corrompus et partisans. Il faut des mesures radicales pour un deuxième tour débarrassé de toute fraude. Et pourtant, l’idée de remplacer la CENI par le MATAP pour l’organisation de ce second tour avait fait polémique la fois dernière. Maintenant il faut craindre fort que cette paralysie qui perdure à la CENI n’apporte de l’eau au moulin de ceux qui ont défendu cette idée.
Face à une CENI divisée et incompétente, des autorités de transition réduites à zéro, un président de transition complaisant, il y a de quoi s’inquiéter.