Jean Marie Doré |
Dans l’état actuel des choses, la sérénité doit prévaloir. Hier c’était le RPG et partis alliés qui réclamaient coute que coute la démission des principaux responsables de la CENI. Aujourd’hui, on ne doit point être surpris de voir à son tour l’UFDG et ses alliés vouloir la tête du premier ministre qui, selon eux, cherche à dépouiller la CENI de ses prérogatives au profit du MATAP. Vrai ou faux?
Ces tractations sont inhérentes à une démocratie que l’on veut bâtir sur les ruines des mafiosi, de la fraude organisée et du clientélisme qui ont long temps guidé le comportement de nos gouvernements précédents en matière d’organisation des élections. Mais cette fois il ne sert à rien de paniquer. Nous avons aujourd’hui des contre-pouvoirs tels que le CNT et la société civile qui ne peuvent se taire sur une modification majeure du code électoral à plus forte raison celle la constitution de manière à neutraliser la CENI. Jean Marie insiste qu’il serait le premier à m’opposer à ce que la CENI soit remplacée par le MATAP dont le rôle se limitera à la gestion matérielle. Quant au CNT, il qualifit d'aiilleurs les documents en circulation au sujet d'une éventuelle modification du cadre réglementaire et constitutionnel des élections de rumeurs non fondées.
Alors, nous ne devons pas nous permettre de suivre aveuglement les déclarations politiques tout en s’opposant aux mesures pouvant conduire à la transparence et à la crédibilité du deuxième tour. Ce problème est envenimé par l’adversité entre le RPG et alliés qui réduisent tous les efforts du Ministre secrétaire général à la Présidence Tibou Kamara à une manœuvre visant à favoriser Cellou. Le camp de l’UFDG quant à lui, qualifie tout acte de Jean Marie comme étant un coup de pousse à Alpha.