Chers compatriotes,
Le 19 septembre 2010, les Guinéens seront de nouveau appelés aux urnes pour élire un nouveau chef de l’Etat.
En cette période sensible des élections présidentielles, chacun de nous doit opter pour un code de bonne conduite afin de garantir la paix, l’unité nationale, la stabilité du pays et favoriser ainsi la naissance d’une démocratie irréversible.
les deux candidats en lice pour la magistrature suprême sont deux frères Guinéens, deux adversaires politiques et non des ennemis qui ont besoin de notre soutien pendant toute cette période : préélectorale, électorale et postélectorale.
Posons des actes responsables, ayons des débats constructifs et proscrivons toutes formes de violences.
Pour y arriver, nous devons mettre l’intérêt national au dessus de nos intérêts personnels et égoïstes car l’essentiel nous attend après le choix du futur président de la République de Guinée.
Le fait que notre pays soit pauvre malgré l’importance de nos ressources humaine et naturelle doit plus nous interpeller et savoir que la démocratie ne s’importe pas et ne vient pas non plus des pouvoirs en place, elle se construira par toutes les filles et tous les fils de notre nation à la lumière des compétences professionnelles de chacune et de chacun.
Quel que soit celui qui sera choisi, il fera appel à tous les Guinéens: toutes appartenances politiques, toutes confessions religieuses et toutes ethnies confondues. Afin de faciliter cette tâche au futur chef de l’Etat, nous devons dès maintenant modérer tant nos comportements que nos propos en évitant les écarts de langage, l’incitation à la haine sans oublier que la liberté individuelle doit être compatible avec la vie en société.
Avec l’espoir que la Guinée sortira très bientôt de cette situation, je souhaite à toutes et à tous bon courage.
Vive l’unité nationale
Que »Dieu » bénisse notre beau pays ; Amen !
Paris, le 6 septembre 2010
Marie José YOMBOUNO
Présidente de l’AGFDH
France