Le deuxième tour serait-il impossible ? En tout cas l’on se sait plus à quel saint se vouer. Pendant que la menace ou l’incapacité des hommes pèsent sur la tenue du scrutin, un autre danger vient de surgir : la menace du feu de l’Electricité de Guinée (EDG).
L’incapacité et l’irresponsabilité de la CENI ainsi que les forfaitures inimaginables à savoir le vol de procès verbaux de vote qu’à mises cette organisation ne sont plus à répéter. Il est clair que la CENI qui doit être neutre et efficace pour organiser des élections propres se décrédibilise au fur et à mesure que s’approche la date du scrutin maintes fois reporté. Il en est de même de l’Electricité de Guinée (EDG) qui a céder sa place à TOPAZ, l’usine qui fabrique des bougies pour la population complètement plongée dans le noir une fois la nuit tombée. Voici les difficultés que nous connaissions. Mais depuis cette semaine, nous faisons face désormais aux menaces d’incendies dans les services impliqués dans l’organisation et la sécurisation des élections. Peut-il vraiment avoir de fumée sans feu ?
L’EDG doit impérativement s’expliquer sur cette situation. Trop c’est trop! Maintenant, il est inacceptable de se limiter aux hypothèses. Il faut des enquêtes. Le jeudi dernier le magasins où sont conservés les matériels électoraux au camp Samory ont pris feu. Motif : court-circuit, un incendie involontaire dit-on. Hier nuit, le même court-circuit a provoqué un autre incendie dans les locaux qui abritent la force spéciale de sécurisation du processus électoral (FOSSEPEL). Face à cette situation, peut-on continuer à croire à la thèse d’incident ? Pourquoi le feu dans les magasins de la CENI le jeudi et le même feu dans les locaux de la FOSSEPEL le lendemain ? Comment allons-nous voter si le feu consume les équipements de la CENI ? Comment la FOSSEPEL va-t-elle sécuriser le vote alors que elle-même elle n’est pas en sécurité ?